Nous allons élaborer ensemble
votre pèlerinage
Nous créons ensemble l’expérience que vous allez vivre,
je vous laisse des options à sélectionner, et je m’adapte.
Votre pèlerinage
J’insiste, je souhaite que le chemin que vous allez parcourir vous ressemble.
Déterminez votre moyen de transport, votre budget, le nombre de temples, les activités annexes, une visite ou non à Koyasan, … Vous trouverez ci-dessous les options, avec les avantages et les inconvénients de chacune. Bien sûr, on peut combiner plusieurs possibilités (commencer à pied et finir en vélo par exemple). Les hébergements n’étant pas nombreux sur l’île, nous devrons utiliser plusieurs options (le camping reste optionnel cependant)
Mode de transport que je recommande pour une première expérience sur l’île. Marcher au long-court est une aventure exceptionnelle, qui permet de savourer chaque rencontre et chaque paysage, mais aussi de se reconnecter à son corps, s’endormir fatigué, manger avec faim, … Les passages difficiles sont différents selon les personnes, pour moi c’est les villes, pour d’autres les montagnes, mais ils s’affrontent sans trop de problème avec la force du groupe, et permettent d’apprécier les beaux moments avec une intensité rarement atteinte dans le quotidien. C’est aussi le mode de transport le plus lent, et le risque d’ampoules par exemple est important si l’on ne se prépare pas un minimum. Il est aussi le moins flexible, un imprévu qui ajouter quelques kilomètres peut rendre une journée très difficile. Il est raisonnable de compter environ 40 jours pour faire le tour.
- Profiter au maximum des paysages
- Soumis aux risques de blessure ou inconfort
- Rencontres favorisées
- Lenteur
- Favorise l’aspect spirituel
- Manque de flexibilité
Alternative intéressante à la marche, pour ceux qui ne disposent pas de beaucoup de temps. Elle reste sportive, et permet toujours de profiter des paysages, tout en offrant la possibilité de passer plus vite les endroits moins intéressants. La flexibilité est plus grande, un détour de 10km parait possible sans trop de soucis par exemple. La conduite au Japon offre un cadre sécurisé, avec la présence de nombreuses pistes cyclables. La partie spirituelle est cependant minimisée, l’attention étant portée sur la conduite. On rencontre plus de personnes, sans pour autant pouvoir échanger longuement avec elles. Il faut compter environ 3 semaines pour faire le tour.
- Divise la durée du pèlerinage par 2
- Moins de rencontres
- Offre une plus grande flexibilité pour l’itinéraire
- Nombreuses montagnes
- Environnement sécurisant
- Sensible à la météo
Personnellement, je ne prendrais cette option qu’en cas de force majeur. On pourrait faire l’ensemble du pèlerinage en 10 jours, mais cela perdrait de la saveur. J’ai inclus cette option dans le cas où vous souhaiteriez raccourcir le pèlerinage pour des raisons de logistique en prenant les transports en commun par exemple, pour couper certains passages. Cela peut également d’avérer utile en cas de blessure légère d’un des membres du groupe, qui l’empêcherait de marcher 2 jours par exemple, et qui lui permettrait de nous rejoindre aux étapes. Si vous souhaitez tout de même faire la totalité du pèlerinage en voiture, merci de passer par le formulaire de contact en mentionnant les raisons de ce choix.
- Rapidité
- Aucun contact ou presque
- Confort
- Aspect spirituel réduit à son minimum
Pour une expérience totale de l’île de Shikoku, il est essentiel de goûter à l’hospitalité de ses habitants. Il existe pour cela 2 types d’hébergement, les Minshuku et les Ryokans. Généralement 4000 Yens sans les repas, 7000 avec, vous aurez la joie de vous trouver dans un lieu au charme authentique, avec un service souvent qualifié d’exceptionnel. Rien de tel pour récupérer ses forces, et partager un moment spécial avec les hôtes.
- Expérience authentique
- Horaires assez stricts
- L’âme de Shikoku
- Souvent complets
Plus standardisés que les minshukus, la gamme de prix est aussi très variable. On y trouve le business hôtel dans lequel on aura une petite chambre et une douche, à l’hôtel de luxe avec bains communs, restaurant, … L’expérience est peut être moins authentique, mais le service reste souvent impeccable. Le prix varie de 3000 à 10 000 yens
- Fiables
- Standards
- Fréquents
- Pas de contact
Peut être l’expérience la plus marquante lors du pèlerinage, une nuit dans un temple est souvent magique. Appelé Shukubo (宿坊), ce type d’hébergement est devenu rare au fil des ans, mais c’est pour moi un arrêt presque obligatoire. En plus de profiter du cadre exceptionnel, on peut (voire on doit à certains endroits) participer aux cérémonies rituelles le matin. Quoi de plus approprié que de se réveiller en chantant des sutras lors d’un pèlerinage bouddhiste ? Les prix sont généralement autour de 7000 yens.
- Expérience unique
- Très codifié
- Le cœur du pèlerinage
- Souvent complets
Autrefois considéré comme le mode d’hébergement par excellence, il est aujourd’hui très mal perçu par une partie de la population. Je trouve cela personnellement dommage, car c’est une composante du pèlerinage. Un léger manque de confort peut vous amener à apprécier encore plus les autres modes d’hébergement. Deux nuits en tente dans la montagne sous la pluie, et le prochain Minshuku aura des allures de paradis. Le pèlerinage ne pourra pas se faire entièrement par ce mode, car il va à l’encontre du respect dû aux habitants. On ne pourra pas rester dans les parcs publics, les gares, et tous les autres endroits aujourd’hui interdits à cause des abus. Mais certains endroits sont encore possible sans gêne pour les habitants. Les deux derniers termes japonais sont même des endroits spécifiquement conçus pour ça, hébergements sommaires en temple ou chez l’habitant.
- Gratuit ou presque
- Une nuit moins réparatrice
- Liberté
- Le poids en plus (tente, sac de couchage, …)
L’image la plus connue du Japon : les cerisiers en fleurs. Marcher au milieu de ces pétales blancs et roses est incroyable. C’est aussi pourquoi c’est la saison la plus fréquentée par les pèlerins. La Golden Week, lors de laquelle tous les japonais ou presque sont en vacances, peut rendre très difficile les réservations. L’idéal est de commencer un peu avant mars, pour être sur les chemins avant que les cerisiers ne fleurissent (les pruniers assurent la première partie du spectacle) et être en avance sur la « vague » de pèlerins fin mars. Les températures peuvent être encore fraiches, il faudra donc prévoir l’équipement nécessaire.
- Le spectacle des fleurs de cerisier
- Très fréquenté
- Les températures clémentes
- Le temps passé à contempler les fleurs
Je ne souhaiterais ça à personne. Les températures à elles seules suffisent : entre 30 et 35 degrés, avec 80 % d’humidité. Si cela ne vous a pas convaincu, c’est également la saison des pluies, et donc des typhons, qui peuvent arrêter un pèlerinage pendant plusieurs jours (sans parler des dégâts sur les chemins). Encore ? Les moustiques, serpents et frelons adorent l’été. Encore la ? Presque tous les films de Godzilla ainsi que les arrivées de méchants dans Dragon Ball se passent en été !
Comme pour les pèlerinages en véhicule moteur, il me faudra une bonne raison pour emmener des pèlerins dans la fournaise. Vous pouvez toujours essayer de me convaincre en me contactant.
- Moins de monde sur les chemins
- Chaleur, bêtes, typhons
- Plus de chances de croiser Son Goku
- Risques pour la santé
Littéralement arbre en feu en japonais, l’automne est peut être ma saison préférée. Beaucoup de personnes n’y pensent pas, mais le Japon déploie des couleurs magnifiques pendant cette période également, le jaune des ginkgo et le feu des érables. Les températures sont aussi très clémentes, et la météo en général assez bonne. Plusieurs événements ont lieux pendant cette saison, ce qui peut être une chance pour y assister, mais cela signifie aussi que les hébergements seront pris d’assaut.
- Les couleurs de l’automne
- Assez fréquenté
- la météo clémente
- Quelques typhons tardifs
Une alternative valable pour ceux qui recherchent le calme. L’hiver est très peu fréquenté par les pèlerins, ce qui peut être un atout pour certaines personnes. Les températures sont encore supportables, et la neige est très rare sur l’île. Cependant, plusieurs établissements ferment pendant cette saison, et les jours sont très courts. Avec un peu d’équipement supplémentaire pour lutter contre le froid, on peut réaliser le pèlerinage en hiver.
- La solitude
- Certains établissements en vacances.
- L’air froid rend les paysages superbes
- Le froid oblige à porter plus d’équipement
L’itinéraire de base du pèlerinage de Shikoku, le mieux balisé, et le plus fréquenté. On se laisse guider gentillement sur les chemins bien entretenus, avec quelques variantes à choisir. La base du pèlerinage, que l’on suit quelques soient les options choisies. 1200 km avec le retour au temple numéro 1 Ryozenji, quelques montagnes et passage difficiles, nombreuses solutions d’hébergement et de restauration.
- Le cœur du pèlerinage
- Les regrets de ne pas avoir exploré plus
- La sécurité
- Beaucoup de goudron
Les 20 temples supplémentaires offrent une expérience intéressante. Ils ne sont pas inclus dans les 88 temples officiels, mais ils partagent une histoire avec Kukai. Les temples les plus beaux, ainsi que les Shukubo les plus marquants, sont dans ces temples supplémentaires selon moi. Certains de ces temples sont très isolés dans les montagnes, dont le célèbre Otakiji, que beaucoup renoncent à gravir. Le défi est important, mais la récompense est belle.
- Expérience plus poussée
- Quelques ascensions difficiles
- Des sites magnifiques
- Moins d’options ravitaillement et hébergement
Il y a le chemin officiel, et il y a quelques curiosités en plus. Le Mont Ishizuchi par exemple, plus haute montagne de l’île, est accessible depuis le temple 60. Kompira san, un magnifique sanctuaire Shinto, est tout proche du temple supplémentaire numéro 17. Quelques musées ou activités sont aussi accessibles via un léger détour. Si vous voulez profiter de tout ce que l’île peut vous proposer, je serais heureux de vous aider à trouver ce que vous cherchez.
- Casser la routine
- Allonge le trajet
- Découvrir la culture et la nature de l’île
- Peut casser le rythme
Lieu de repos éternel de Kobo Daishi, le Mont Koya est un endroit sacré, une véritable ville temple, et la parfaite transition entre le pèlerinage et la vie normale. Après quelques moyens de transports (ferry, bus, train) vous êtes loin de Shikoku et du pèlerinage, mais vous n’êtes pas non plus tout à fait comme les centaines de touristes qui viennent profiter de cette merveille classée au patrimoine mondial. Une halte recommandée !
Il est prudent de prévoir plus de jours pour le vol retour que ce que l’on a initialement planifié. En effet, même si l’on pense faire le pèlerinage en 50 jours, quelques douleurs, une météo capricieuse, une plage trop sympa pour ne pas s’y arrêter, … bref, quelques jours de sûreté ne font pas de mal. Le Visa tourisme offre généralement une belle marge aux pèlerins pour terminer le tour de l’île à leur rythme. Mais que faire du temps en plus sur l’île ? Les idées ne manquent pas. Kyoto, le Mont Fuji, Osaka, Tokyo, Miyajima, … Je peux vous proposer de nombreux itinéraires pour compléter notre séjour au pays du soleil levant.